Au cours des millénaires d’où remontent les premières productions du vin, les procédés de fabrications du vin ont considérablement évolué. Aujourd’hui, ils sont loin derrière ces vins aux goûts désagréables produits et conservés dans des conditions douteuses. Au nombre des procédés de production, nous pouvons dénombrer la fabrication de vin sans alcool.
Qu’il soit blanc ou rouge ou rosé, on associe le vin à la consommation de l’alcool. En effet, les 2/3 des vins consommés sur la planète ont subi le processus de fermentation. L’alcool éthylique ou éthanol (CH3CH2OH) contenu dans les matières premières est alors mis en exergue et donne au vin un goût amer alcoolisé. À part l’absinthe interdite dans plusieurs pays du fait de sa forte teneur en alcool (55%), la plupart des vins alcoolisés à l’instar des autres boissons alcoolisées oscillent entre 1,5% et 40%.
Pour contenter tout le monde, une alternative au vin alcoolisé permet par exemple aux femmes enceintes, aux communautés religieuses, aux personnes âgées, aux sportifs, aux alcooliques repentis, aux diabétiques et aux enfants, de fondre dans la masse des consommateurs de vin. Ce type de vin est à différencier des vins alcoolisés sucrés qui ont tendance à entraîner les consommateurs dans l’abus. Le résultat est souvent catastrophique. Les fabricants mettent cependant en avant le taux d’alcool pour avertir le consommateur.
Le vin sans alcool est un vin à consommer sans aucun risque puisque le taux d’alcool présent dans le breuvage est inférieur à 0,5%. Certains experts préfèrent parler de « boissons à base de vin ». Précisons que le procédé de désalcoolisation n’enlève rien à l’arôme originel de la boisson. Ainsi, en décharnant la boisson de son alcool, l’acidité s’en trouve exacerbée. Un savant dosage de sucre permet un équilibre sucre/acidité parfait pour contenter le palais.