Bien que la France, la Suisse, l’Allemagne, etc. soient de très grands producteurs de vins dans le monde, ils importent une grande partie de leur consommation provenant du « nouveau monde » composé essentiellement des pays de l’Afrique et de l’Amérique Latine.
Aux États-Unis, les grandes maisons de distribution importent plus de vins que les viticulteurs n’en produisent. Donc, pour estimer le flux mondial des importations, les USA constituent ce qu’on pourrait appeler le baromètre du vin.
Dans d’autres pays comme ceux d’Europe, les pourcentages en matière d’importation sont de l’ordre des 2/5 de la consommation nationale. Les gouvernements essaient de protéger leurs producteurs en important moins.
Mais d’où viennent-ils ces vins importés ? Une grosse quantité vient de l’Australie, des USA, de la Nouvelle-Zélande, des pays de l’Amérique Latine tels que le Chili, le Brésil, l’Argentine et des pays de l’Afrique tels que l’Afrique du sud et depuis peu les pays du Maghreb également. Les vins en provenance de ces pays ont des saveurs différentes qui attirent les amateurs qui veulent goûter autre chose et qui organisent p
arfois des soirées à thème.
Les vins internationaux sont les vins les moins chers du marché. On compte dans certaines caves plus de 1000 références étrangères. Face aux grands producteurs tels que l’Italie (1ère), la France (2ème) et l’Espagne (3ème) qui se font la malle sur le marché international très concurrentiel et sans pitié, les petits poucets en matière de production de vin ne font pas le poids.
On assiste aussi à un protectionnisme à outrance qui fait que par exemple à 99%, les restaurants étoilés en France utilisent et proposent exclusivement du vin français ou de pays dont la réputation n’est plus à faire. Cela ne laisse entrevoir une moindre chance de voir émerger leurs produits sur le plan mondial quoique comme le reconnaissent certains sommeliers et propriétaires de maisons de distributions, certains vins du nouveau monde n’ont rien à envier aux plus grandes maisons de vins.
Nous reconnaîtront néanmoins qu’il ne peut en être autrement lorsqu’on peut compter dans chaque région un à trois producteurs de vins de grande référence. Il revient aux fabricants étrangers de se surpasser pour proposer aux amateurs de vins d’Europe des vins de qualité supérieure et pourquoi pas aux goûts originaux et exotiques.